La journée internationale des droits des...

La journée internationale des droits des femmes organisée par l’IFD et le collectif de femmes artistes djiboutiennes « Araweelo waa gaari » s’est vue couronnée de succès. Plus de 200 personnes étaient présentes aux quatre événements proposés.

Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes. La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.

En 2017, à Djibouti, l’Institut français de Djibouti et « Araweelo waa gaari » ont décidé d’unir leur force afin de présenter une journée sous le signe de la femme artiste à Djibouti. Cinq artistes ont été mises à l’honneur lors de cette journée : Maan Youssouf, Migane Mohamed et Margot Quinty, trois photographes, Tarwa Azme, poète et écrivain et Sureya Ibrahim, DJ.

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Les cinq femmes se sont d’abord réunis autour d’une table ronde dont le thème est « Art et femme : vecteurs d’histoires et de traditions ». Elles ont profité de l’occasion pour aborder la place de la femme artiste à Djibouti, son rôle et raconteront leurs différents parcours, le chemin qu’elles ont dû suivre, un chemin fait de passion, mais aussi d’obstacles et de persévérance. Un poème écrit par Tarwa Azme sur la femme djiboutienne a également été déclamé à ce moment de la journée. Un poème rempli d’émotion et de réalisme.

Suite à cette table ronde, a eu lieu le vernissage de deux expositions. La première est le résultat du concours photo lancé au mois de janvier par l’IFD sur le thème « Femmes et traditions ». 22 photos sont exposées de onze artistes femmes djiboutiennes et expatriées. La lauréate Hibo Mohamed Youssouf s’est vu attribuer la possibilité de réaliser une exposition en son nom à l’IFD avant la fin de l’année 2017.

La deuxième exposition est celle de la photographe française Margot Quinty, installée depuis quelques années à Djibouti. Elle nous présente l’exposition « La femme djiboutienne à travers les âges ». Margot Quinty est une photographe pour qui la sororité et le féminisme sont au centre de l’existence. Frappée par le caractère détonnant des femmes de Djibouti, elle présente des photographies en noir & blanc, où on se détourne de la couleur pour aller directement à l’expression du regard, de la personnalité. Des images où la lumière et le contraste mettent en exergue la femme djiboutienne : belle et vraie, douce et forte, pilier de la société. Les deux expositions seront présentes à l’IFD jusqu’au 27 mars.

La soirée s’est terminée par une soirée dansante dans le théâtre de verdure de l’IFD animée par Sureya Ibrahim, passionnée de musique, qui a fait voyager le public à travers l’Afrique avec des sons afro house, populaires en Afrique de l’ouest et du sud. Elle est particulièrement influencée par le Kwaito, originaire de l’Afrique du sud. Un mélange de sons folkloriques et de timbres électroniques chaleureux et attrayants, et auquel elle parvient à s’identifier.

Dernière modification : 12/03/2017

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