Il y a 96 ans, le 11 novembre, à 11h00, la sonnerie du cessez le feu annonçait la fin des combats.

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Crédits : ADJ Ralph Veron - FFDj

A l’occasion du 96ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, une cérémonie de commémoration a eu lieu le 11 novembre 2014 à Djibouti en présence de nombreuses personnalités, dont M. Serge Mucetti, Ambassadeur de France, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti, M. Wolfgang Piecha, Ambassadeur d’Allemagne et M. Tom Kelly, Ambassadeur des États-Unis d’Amérique. Après l’hommage rendu aux soldats tombés durant la guerre au cimetière militaire de Djibouti, les personnalités présentes ont pu vivre un moment d’intense émotion lorsque la chorale du lycée français de Djibouti a chanté la Marseillaise.

Lors de la prise d’armes qui a suivi, M. Serge Mucetti, Ambassadeur de France, a lu le message de M. Kader Arif, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé des anciens combattants et de la mémoire. Puis, lors d’une allocution, il est revenu sur la signification de l’armistice. Il a insisté sur le rôle de femmes qui, à l’égal des hommes ont participé à l’effort de guerre décisif pour la Victoire. Il a également rendu hommage aux forces armées françaises et alliées, aux unités africaines des bataillons Somali et de l’Oubangui-Chari, aux anciens combattants et anciens militaires. Il a conclu par la lecture de l’ordre du jour du maréchal Foch, du 12 novembre 1918. Le général de brigade aérienne Philippe Montocchio a quant à lui évoqué les images de tranchées, d’effroi et de douleur et le devoir qui nous revient aujourd’hui d’honorer ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour sauver une France et une conception du monde gravement menacées. Il a mis l’accent sur la fraternité au combat des forces armées alliées durant le conflit.

De nombreuses personnes présentes lors de cette cérémonie portaient le Bleuet de France en hommage aux combattants français. Ce symbole de mémoire et de solidarité a été créé à l’Institution Nationale des Invalides, lorsqu’en 1925, deux femmes Mme Charlotte Malleterre (fille du commandant de l’Hôtel National des Invalides) et Mme Suzanne Leenhardt, infirmières au sein de l’Institution, ont l’idée de faire confectionner des fleurs de bleuets aux mutilés de la Première guerre mondiale pour les aider à reprendre goût au travail et à la vie. Les anciens soldats ont ainsi pu subvenir, en partie, à leurs besoins grâce au produit de la vente de ces fleurs. Vous pouvez soutenir le Bleuet de France via le site Bleuet de France.

Dernière modification : 05/01/2015

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